dimanche, août 06, 2006

Des mouches de la place publique

Fui mon ami dans ta solitude! je te vois assourdi par le vacarme des grands hommes, et par l'aiguillon des petits harcelé. Dignement avec toi bois et rochers savent se taire. Ressemble de rechef à l'arbre que tu aimes, l'arbre aux larges ramures; silencieux, aux aguets, il pend dessus la mer. Où cesse ta solitude commence la place plublique ; et ou commence la place publique commence aussi le vacarme des grands comédiens, le bourdonnement des mouches venimeuses. ---Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra